Dans une interview accordée à la RTBF, notre jeune membre Cyril Evrard (BEL-250) nous raconte sa passion et ses projets pour le futur lors d’une session à Brouwersdam.

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Ci-dessous l’article de David Bertrand, publié le 29/10/20. (Source : rtbf.be)

“Il nous a donné rendez-vous en Zélande, plus précisément à Brouwersdam, une gigantesque digue en mer du Nord, paradis du kite et du windsurf. A 08h30 du matin, commence un ballet incessant de camping cars et de motor homes qui déversent son lot de planches et de voiles multicolores. La camionnette de la famille Evrard, tout juste débarquée d’Eghezée, se gare à quelques mètres de l’eau. Cyril Evrard, le meilleur véliplanchiste du monde en moins de 20 ans, en sort, tranquille, et s’en va directement checker les conditions.

Sur ma planche, je me sens libre, j’aime la sensation de vitesse.

La matinée va être bonne” explique t’il en scrutant conjointement le plan d’eau et une appli spécialisée. Quelques oeufs brouillés plus tard, le jeune namurois prépare son matériel: planche, mât, voile, aileron, wish, palan, combi, casque… “La préparation du matériel, c‘est un aspect du sport que j’adore. Parce que le moindre détail, le moindre réglage compte. Et qu’une petite modification peut tout changer. J’adore aussi cette vie de bohème dans la camionnette aménagée. Ce sont des conditions simples mais ça me convient. Je n’ai pas besoin de plus, ça me suffit amplement pour être heureux.”

Très vite, le voilà à l’eau pour enchaîner les runs et les jibes (virages à haute vitesse) autour d’une bouée, près de 40 kilomètres d’allers retours à pleine vitesse. “La planche à voile, c’est mon père, qui pratiquait en amateurs, qui m’a fait découvrir ça lors de vacances familiales dans le Sud de France. J’ai tout de suite accroché. En troisième maternelle, je faisais déjà des présentations sur la planche à voile.

Aujourd’hui, Cyril rêve de rejoindre le circuit PWA, le circuit professionnel. “J’ai toujours regardé les pros et ça m’a toujours fait rêver. J’aime l’état d’esprit de la discipline. C’est un beau sport, gracieux et esthétique. Il n’y a que la planche à voile que je me sens bien. Je ne suis pas le même sur l’eau que sur le bord. Sur ma planche, je me sens libre, j’aime la sensation de vitesse.”

Depuis quelques temps, il s’est également converti au foil, cet aileron nouvelle génération qui permet de voler sur l’eau. C’est cette discipline qui sera olympique en 2024, de quoi donner quelques envies au prodige de la glisse.”